Si on vous dit « élagage », vous imaginez peut-être une simple fiesta avec une paire de ciseaux et des feuilles tombantes, eh bien, ce n’est pas tout à fait ça ! Parce que danser avec les arbres, ce n’est pas uniquement amusant mais c’est un rôle crucial pour la santé de ces derniers et la sécurité de nous tous.
L’art de l’élagage
Finalement, l’élagage, c’est comme une sorte de chirurgie pour nos feuillus, nécessitant connaissance, précision et outils spécifiques. On n’est pas toubib pour rien ! Quoi que l’on dise, ça vaut le coup de jeter un œil à cette danse complexe.
Alors, quel est le secret de l’élagage ? C’est une pratique qui retire les branches de l’arbre, comme y dénuder une partie de soi. Et cela sert à quoi? Eh bien, cela ne fait pas que limiter sa taille, mais cela élimine aussi les branches malades ou abîmées, permettant une croissance saine et équilibrée. Et ça, c’est sans parler de la sécurité des citadins qui partagent leur espace avec ces êtres vivants.
Élagage VS Taille:
Peut-être que pour vous, taille et élagage c’est du pareil au même. Mais oh là là, ces deux termes peuvent sembler identiques comme deux gouttes d’eau, pourtant ils ont des nuances bien distinctes ! On parle plus de taille pour les arbustes et petits arbres, vous savez, ceux qu’on modeler pour répondre à nos envies esthétiques ou nos besoins en fruits. Quant à l’élagage, c’est une question d’entretien qui donne un coup de pouce à la santé de nos grands camarades les arbres, ainsi garantissant leur longévité.
Contrairement à la taille où on peut se la jouer cool, l’élagage demande de la rigueur. C’est une affaire de pros, avec des coupes minutieuses nécessitant de vraies compétences.
Quel est le moment idéal pour l’élagage ?
Le moment parfait pour l’élagage, ce n’est pas comme choisir le jour idéal pour un pique-nique, ça dépend de pas mal de facteurs ! C’est généralement soit au début de l’hiver, quand toutes les feuilles sont tombées, soit en plein printemps après la montée de la sève. Bien évidemment, comme pour le pique-nique, on ne le fait pas pendant les périodes de gel.
Quand à sa fréquence, les arbres de moins de 10 ans nécessitent un petit check-up tous les 2 ans. Après, un élagage tous les 5 ans devrait faire l’affaire, puis tous les 10 ans pour les arbres plus matures.
Comment élaguer un arbre ?
Maintenant, je vais vous donner un petit conseil d’ami. Même si je vous présente tout ça comme un jeu d’enfant, l’élagage, c’est sérieux ! L’élagueur c’est un maestro qui connaît toutes les partitions des différentes espèces d’arbres, qui assure une symphonie de coupes réfléchies, travaillant en hauteur avec les bons outils, tout en assurant sa sécurité et celle des autres.
Quels sont les outils du parfait élagueur ?
Pour les branches petites et dociles, un simple sécateur ou un coupe-branchages devrait être suffisant. Cependant, dès que ça devient plus volumineux, on doit sortir les gros calibres, je parle des scies et des tronçonneuses. Et bien sûr, ces joujoux doivent être bien affûtés et entretenus pour une coupe nette et sans bavures.
Et concernant la sécurité, en plus des protections individuelles comme les gants, le casque et les lunettes, il convient de regarder où vont tomber les branches. On sécurise les lieux pour que personne ne se retrouve sous une branche malencontreusement tombée.
Par contre, dès qu’il faut grimper pour couper des branches hors de portée, ça se complique ! Là, il vaut mieux laisser la place aux pros.
Comment procéder pour un élagage réussi ?
On ne s’improvise pas élagueur d’un jour. Par exemple, on ne taille pas une branche au ras du tronc sous prétexte que c’est plus esthétique. La coupe doit être effectuée dans l’axe de la branche pour permettre une cicatrisation rapide et efficace.
L’utilisation d’un coupe-branches est relativement simple, couper des branches de gros diamètre demande une certaine technique. Notre premier conseil est donc de faire une légère entaille en dessous de la branche à couper pour déterminer la zone de coupe.
Pouvez-vous imaginer un moment, sentant la légère brise sur votre visage alors que vous vous positionnez pour arracher ces branches excédentaires ? Voilà une chose, l’ami, que nous avons toujours en vue : faire les choses bien, sans ménagement. Vous allez finir par couper cette branche complètement et pour éviter qu’elle s’arrache sans cérémonie (un spectacle que, croyez-moi, vous ne voulez pas voir !), ajoutez ces quelques centimètres d’indulgence près de l’extrémité de l’arbre. Imaginez-vous ensuite, grimpant méthodiquement, positionné au-dessus de la branche alors que vous préparez votre coup final. Se libérant de leur poids mort, ces branches sont maintenant prêtes à prendre leur congé avec une coupe nette et propre au niveau de cette première encoche, et ça, c’est du boulot bien fait !Maintenant, une chose que vous ne voulez pas négliger, c’est de protéger ces blessures récentes. Il faut appliquer un mastic naturel sur chaque plaie pour stopper net les attaques des champignons opportunistes pendant la période de cicatrisation. Surtout utile dans les régions plus humides, où ces petits diables adorent pointer leur nez !Tiens à propos, vous vous demandez sans doute : « Les déductions d’impôts entrent-elles en jeu pour les travaux d’élagage des arbres ? » Hé bien, si le travail est effectué par un gars en règle, une entreprise professionnelle avec les bons documents pour ce type de service, on considère cela comme un service à la personne (inchangé par rapport au jardinage). Vous pourriez donc bénéficier d’un revirement de fortune sous la forme d’un crédit d’impôt sur le revenu, soit la moitié des dépenses engagées. Mais attention, il y a un hic – cette générosité fiscale ne s’applique que si l’élagage est de nature raisonnable, à hauteur d’homme, dans votre espace vert personnel et sans que le professionnel ait à se transformer en Tarzan, se suspender dans l’arbre avec des cordes et des harnais.